Amies lectrices, amis lecteurs, parents, amis, soyez sereins, tout ce passe bien sur le camp d’Arcenant. Néanmoins, dans un soucis de transparence totale et sans aucune intention de vous inquiéter inutilement, je me dois de porter à votre attention les événements particulièrement troublants survenus vendredi et samedi dernier.

En effet, ce vendredi matin alors que le camp émergeait mollement d’une douce nuit sous les étoiles, les enfants ont découvert un étrange parchemin portant un message des plus inquiétant: 

Il y a bien longtemps déjà l’anneau a été détruit

et Sauron affaiblit…

La guerre a emporté nombre de nos amis et parents

et aujourd’hui la terre du milieu se meure doucement.

Certaines contrées sont détruites et d’autres toujours

ensorcelées par les Nazguls.

Nous ne pouvons retourner vivre sur nos terres

sans mener ce dernier combat qui délivrera

la terre du milieu du sortilège qui calcine

nos champs, nos forêts et détruit nos villages.

Nous avons besoin d’aide,

rejoignez nous dans cette ultime quête !

Après le zénith du soleil une fois le ventre plein

le corps reposé et votre baluchon ficelé

retrouvons nous dans le grand champ.

La communauté de l’anneau

Autant vous dire qu’en lisant le mot « Nazguls » plus personne ne rigolait ! Il faut dire que ça fait plutôt flipper un Nazgul, même si on ne sait pas trop ce que c’est !

Le temps était donc venu de se préparer au combat grâce à un entraînement express dispensé par les meilleurs maîtres d’armes de la contrée : tir à l’arc, combat à l’épée, épreuve d’agilité, d’esprit, etc… En plus de temps qu’il n’en faut pour le lire, mais en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, nous étions fin prêts pour affronter les Naztruc et autres bestioles effrayantes aux patronymes Tolkieniens !

Après l’entraînement, chacun d’entre nous a rejoint un clan : Elfes, Humains, Nains ou Hobbits et nous avons pris le chemin de nos villages respectifs pour y installer nos couchages. C’est grâce à l’incommensurable talent, au dévouement sans égal et à la générosité légendaire de nos maîtres queux, que nous avons pu dîner d’un copieux et délicieux repas composé des mets les plus fins, les plus subtils, les plus raffinés qu’il nous ait été donné de déguster. J’ouvre ici une parenthèse → ( pour signaler aux cuisinières et cuisiniers curieux de s’aventurer sur les terres de la haute gastronomie Eclélfique qu’un livre de recettes inédites sera prochainement publié sur le site. Et ici je referme la parenthèse → ). A l’issu de ce festin digne des rois nous avons appris qu’un Istari se cachait dans la contrée, et qu’il pourrait sûrement nous aider à trouver une incantation permettant de délivrer la terre du milieu… C’est sous une pluie battante, à la tombée du jour que nous avons entamé notre quête. Relevant mille défis, affrontant mille dangers, nous sommes parvenu à retrouver ce fameux Tzatziki. Il nous a raconté l’histoire de la terre de milieu et nous a enseigné une formule magique que nous avons récitée. Nous avons ensuite rejoint nos village pour y passer la nuit et attendre que la formule agisse….

Grâce à l’incommensurable talent, au dévouement sans égal et à la générosité légendaire de nos maîtres queux, au petit déjeuner, des œufs brouillés, du fromage et du porridge nous attendaient ! C’est le ventre bien plein que nous sommes reparti gaillardement dans notre quête. Très vite, nous nous sommes rendus compte que quelque chose clochait : des objets étaient apparus dans le camp durant la nuit… Alors que nous observions ce phénomène, une voix maléfique et terrifiante surgi de nulle part emplit en un instant tout l’espace pour nous laisser cloué sur place !

La voix nous annonça qu’elle nous avait piégé : la formule prononcée la veille allait nous détruire, il ne nous restait qu’une heure pour délivrer la terre du milieu ! C’est alors qu’un grand bruit et des flammes attirèrent notre attention : au coin du feu, une malle, elle même enflammée était apparue ! Le vil Parisi y avait enfermé ce dont nous avions besoin pour délivrer nos terres : de la terre de Lorien et des graines de Malorne.

A cet instant les minutes nous étaient comptées, il ne nous restait qu’une heure pour trouver le moyen d’ouvrir cette malle. Chacun d’entre nous mit sa force et sa ruse en commun pour triompher de l’odieux Salaki : nous avons ouvert la malle et trouvé la terre que nous avons parsemé dans le grand champ et les graines que nous avons planté.

Et grâce à l’incommensurable talent, au dévouement sans égal et à la générosité légendaire de nos maîtres queux, un grand banquet est venu conclure notre quête. Et nous sommes fiers de vous annoncer que nous, éclaireurs et éclaireuses, louveteaux et louvettes de Dardilly, nous avons sauvé la terre du milieu !